Depuis le référendum du 23 juin 2016, avec la victoire des partisans du BREXIT, l’équipe européenne de Ryder Cup est menacée par la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne…
Pas plus tard que ce mardi 2 octobre, à la suite de la victoire étincelante des Européens, le Ryder Cup Europe Committee a rendu son verdict après des mois de débats et de lobbying. Il faut savoir que ce comité, qui gère la Ryder Cup en Europe, n’est représenté qu’à hauteur de 20% par la Grande-Bretagne et l’Irlande.
Vous l’aurez compris, la Ryder Cup 2018 au Golf National était bel et bien la dernière pour les joueurs de sa majesté….
Ce choix historique ne faisait pas l’unanimité au sein du comité mais la majorité l’a emporté. C’est Antonio Garrido, ancien partenaire de double de Severiano Ballesteros en 1979 et également membre du comité, qui a œuvré en coulisse pour que cette décision soit adoptée. Il a déclaré à l’issu du vote :
L’Europe tu l’aimes ou tu la quittes ! De toute façon j’ai jamais pu piffrer les rosbeefs.
Keith Pelley, le CEO de l’European Tour, est quant à lui très déçu :
Aujourd’hui se tourne une des plus belles pages de l’histoire du golf, le comité devra désormais faire face à ses responsabilités. Sans les anglais cette compétition ressemblera à un Pro-Am…
Même Theresa May, Première Ministre du Royaume-Uni, a souhaité réagir :
Je suis très surprise que le monde du sport se mêle à la politique et je suis triste pour nos champions qui ne méritent pas cela. Quand je vois les premières conséquences du BREXIT, je me demande tout de même si nous n’avons pas fait une boulette…
Pascal Grizot, de son côté, adopte la positive attitude :
Cette décision donne une saveur encore plus particulière à ma Ryder Cup, c’était la dernière en son genre, elle marquera l’histoire à jamais ! s’exclame-t-il avant de conclure : C’est fantastique pour le golf français et pour l’héritage de cette Ryder Cup !
Côté sportif, aucun joueur n’a réagi pour le moment. Comme nous, ils sont sans doute sonnés ou alors encore trop alcoolisés !
Fort à parier que l’intérêt pour cette compétition ainsi que les retombées économiques vont s’effondrer tant il est surréaliste d’imaginer que l’Europe sans le Royaume-Uni puisse avoir la moindre chance de soulever à nouveau le trophée Samuel Ryder.
Que faire sans Justin Rose, Tommy Fleetwood, Tyrell Hatton et cie… face à la jeune génération américaine emmenée par les Thomas, Spieth, De Chambeau et Fowler… Réponse en 2020 à Whistling Straits dans le Wisconsin. Si Dieu le veut…
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